Le retour de la D2 à domicile avait un parfum de curiosité. Le premier match à l’extérieur ayant été un échec, les filles se devaient de réagir hier soir.
Une réaction intéressante, l’équipe est jeune et composée à 75% des N2F dominatrice de l’année dernière. Anne Sophie Parisot, Sandrine Paul, Audrey Boulet étaient sur le terrain représentant l’ancienne garde. La non présence d’Anne Laure Pourchet sur le terrain, interroge, mais si la joueuse est brillante dans un bon jour, elle est destabilisante lorsque rien ne va pour elle. Un travail qu’il faudra apprendre à l’avenir pour cette joueuse talentueuse.
Un début de mach sans défense, mais sous observation. Un manque de rythme au début, lent même, mais efficace puisque à la mi-temps le score est de 20 à -14 pour le CSV.
En faite, la physionomie du math ressemble beaucoup à ceux de la N2F lorsque Clémence Valdenaire imposait le rythme. Un rythme alternatif qui déroute mais relativement efficace. Un point orange : La présence dans la N°4 : Amandine Foissard a désaxée Valdenaire dans son mode de jeux. D’où des incompréhensions dans l’axe.
Lorsque les joueuses de N2F de l’année dernière jouent ensembles, les automatismes sont tout de suite impressionnants, mais la greffe avec les « anciennes » se déroule bien et l’état d’esprit est moins tendu que l’année dernière. Une équipe de copine. Sympa.
Les bons points pour Vesoul : La N°5, Coralie Brouillet, intéressante et très efficace avec une magnifique passe à Anne Sophie Parisot pour LE but qui a fait mal à Bourg de Péage, et mettant fin à plusieurs arrêt de la gardienne. Ensuite dans les buts du CSV : Aline Vouriot, absolument incroyable.
Les mauvais points pour Vesoul : Le manque de concentration sur le banc pour le turn over des joueuses et une gestion alternative des modes d’attaques qui pourrait jouer des tours à l’avenir.
De belles choses en perspective.
CSV – 33 – 29 Bourg en péage
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