D1F Vesoul : Le derby du supplice

Lorsque l’on regarde le résultat final, le score est lourd pour Vesoul. 26 à 36 pour Besançon, la note est lourde, mais lorsque l’on sait que à la 80ème minute environ, le CSV Vesoul n’était qu’a 2 but de l’ESBF…

Les filles de Vesoul n’ont rien a se reprochées, juste la gestion du money time, et l’expérience de Besançon ont fait la différence, mais les jaunes et bleues ont très bien joués. Je dirais même que c’était un des meilleurs matchs de l’équipe cette année.

Quelques points noirs toutefois, comme Elsa Gendre, qui malheureusement semble de moins en moins présente et moins en moins lucide. Reproduisant les mêmes erreurs sur le terrain et se permettant même de criée sur ses partenaires alors que 50% des erreurs de Vesoul venaient d’elle. Un carton rouge rapidement sortie aura raison de sa soirée.
Enfin, le mauvais coaching des gardiennes de Vesoul n’a pas été très grave sur le coup, Besançon n’a pas été très impressionnante offensivement, mais une présence sur la durée du match aurait peut être permis de ne pas avoir la correction des 10 dernières minutes avec une Sandrine Paul-Dumont, qui est vraiment la meilleure gardienne actuellement de l’équipe, concentrée.

Certain dans les tribunes soulignait que la présence de la gardiènne bisontine Khatkova, ultra présente, aurait fait frémir les filles de Vesoul. D’autant plus que cette gardienne (qui est d’ailleurs le plus mauvais recrutement de Vesoul l’année dernière alors que Besançon était en plein période d’épuration salariale pour cause de crise financière), n’a rien d’incroyable en sommes.

Reste à souligner le mach de la bisontine Alice Durand, incroyable buteuse et surtout toujours présente et qui ne c’est jamais affolée.

Ce qui n’est pas le cas de Jan Basny, qui méritait un carton jaune pour se calmer, tellement sa nervosité était palpable. Mais ce qui m’a étonné c’est que plus l’entraîneur de Besançon s’énervait, plus Caroline Dabonot s’énervait aussi…au lieu de profité justement de l’occasion, car l’ESBF était très déboussolé par l’attitude de son coach. Etonnant.

Très bon match d’Anne Sophie Parisot, de Caroline Dabonot (sauf sur la fin), de Sandrine Delerce.

A noter le deuxième match à la maison de Caroline Menissier qui a bien défendu et qui a tentée un tir et quelques belles attaques. Elle paraissait plus à l’aise que la dernière fois à domicile.