D2F, la déroute de trop pour Vesoul face à Yutz

Deuxième volets du match Vesoul-Yutz et nouvelle défaite. Plus forte celle-ci que la N2. Et un sentiment qu’il faut changer quelque chose.

Dès l’échauffement, petite alerte, Coralie Brouillet, souffre d’une douleur à la cuisse gauche. Première alerte d’un long supplice.

14 pour le CSV à 15 pour Yutz, une mi-temps sérée dans le score, mais il n’en était rien. Les vésuliennes ont couru après le score durant presque toute la partie, alternant de bonne séquence de jeu et des bourdes incroyables. Pire, lorsque l’équipe n’est pas assez solide, le CSV s’en réduit à des individualités physiques qui vont coutés chère plus tard. Coppola toujours en demi-centre. Cette jeune fille a fait un bon match hier, mais je n’arrive pas à comprendre l’entraineur de Vesoul.

Clémence Valdenaire, lorsqu’elle a été à trois reprises à son poste de demi-centre, a été percutante, mais en manque de réussite elle ne jouera que de manière épisodique. Mais le jeu a été rapide et a dérouté Yutz, qui ne savait pas où le coup allait partir. Dommage. Un jour sans pour elle.

La deuxième mi-temps sera une catastrophe. Malgré de bon geste, l’équipe n’y est pas, au point d’agacer Cheikh SECK, qui prendra un carton jaune pour avoir « défoncé » le bureau des scores. Brouillet sur une mauvaise réception sur le dos va souffrir de longues minutes, mais quelle joueuse et quel état d’esprit ! Je suis fan tiens je l’avoue. Même avec ça douleur au dos, cette jeune joueuse a appliquée à la lettre, ce qui a fait le succès du CSV depuis le début de l’année : tuer le match par deux ou trois buts d’affilés. Mais Yutz a bénéficié de beaucoup de fautes et a été plus solide dans l’ensemble.

Yutz était une équipe moyenne sur le parquet de Jean Jaures, elle n’a pas gagnée, c’est le CSV qui l’a fait gagner.

Les filles du CSV n’ont rien à se reprochée, malgré leur visage au coup de sifflet, elles ont bien jouées et ont été courageuses. Toutefois, il faut encore une fois reconnaitre que les ex-N2F n’ont pas un temps de jeu suffisant pour permettre de briller à domicile. Le plus mauvais coaching de l’année pour Vesoul et une défaite lourde sur le fond et dans la forme.

CSV 28 – 34 Yutz