N2F : victoire de Vesoul avec efficacité face à Strasbourg

Strasbourg contre Vesoul, Caroline Menissier de retour sur le parquet de Jean Jaurès, je ne pouvais manquer cela. Les hautes saonoises remportent le match, à leur habitude.

Match de décence en première mi-temps, les deux équipes répondant coup pou coup. Une solidité défensive qui contraste avec l’offensif car nombre de ballon perdu ont perturbés cette première partie du match. Un contraste aussi, les filles de Vesoul paraissant fatigués, tandis que les Strasbourgeoise formaient un bloc compact, qui n’a toutefois jamais profité de son atout. D’ailleurs le choc violent de Caroline Menissier, qui retombera avec une certaine lourdeur sur le parquet de Jean Jaurès fit peur a nombre de personne dans les tribunes. Sonnée mais en forme, elle reviendra plus tard. Le score à la mi-temps est serré : CSV 9 – 10 Strasbourg.

A la reprise, surprise, le visage des alsaciennes a changé du tout au tout, le masque et l’incompréhension demeure. Les filles, dans l’attente de Vesoul, discutait, argumentait et de grand geste d’explication. Alors que les Jaunes et bleues avaient le sourire. Rassurant.

Rapidement, l’équipe à domicile impose son jeu, typique d’efficacité avec une Aline Vouirot efficace dans les buts. L’équipe est plus homogène, plus solide, au point qu’aucune fille ne c’est démarqué de tout le match. Un déroulé qui ne satisfait pas le coach de Strasbourg, qui imposa un temps mort en signe de règlement de compte avec Caroline Menissier. Avec violence, le coach alsacien a reproché à l’ancienne pensionnaire de Haute Saône de mal jouée. La reprise, sans son arrière sera amère pour Strasbourg, car le coach de cette équipe c’est juste rendue compte que c’est son équipe dans sa globalité qui jouait mal et non une joueuse, aussi talentueuse quelle soit. D’ailleurs, avec hésitation, ayant compris son erreur, Menissier reviendra trop tard sur le parquet, sans avoir l’envie dans le regard.

Vesoul s’impose avec efficacité, sans panache toutefois. Strasbourg a bien résisté mais les hésitations de son coach l’on perdu.

CSV 24 – 18 Strasbourg