Ce match n’aurait pas dû être perdu. Vesoul ne pouvait et ne devait pas perdre. D’ailleurs, avec le recul, les filles pouvaient gagner. Mais…
Quel dommage, Celles sur Belle ne devait pas gagner hier soir à Jean Jaures. Pourtant la première partie de la course au maintien en D2, le CSV fait un festival, menant jusqu’à 5 buts d’avance contre une équipe visiteuse, un peu déroutée. Vesoul était solide, à l’écoute de la stratégie du banc en défense et agressif. Peut être trop, car ce sont ces fautes, poussés par cette agressivité débordante, qui vont permettre aux visiteuses de revenir progressivement aux scores et revenir au même niveau que Vesoul sur le terrain.
Mouvement, après 15 min du coté du banc de Vesoul. Asia Bouatil sort de ses cages, après avoir encaissée trois buts de suite. Magic Vouriot fera le travail jusqu’à la fin. La mi-temps se termine par un score serrée : CSV 12 – 11 Celle sur Belles. Mais…
Mais, il y a des détails qui choquent. 5 min de la fin des premières 30 minutes, Anne Sophie Parisot se lamente auprès de Seck. Curieux et inquiétant. Une sensation qui se confirmera par la suite.
Au retour de la mi-temps, Vesoul n’est plus la même. D’une stratégie de bloc, l’individualisme s’installe. Comme seul recourt pour gagner. Moins agressives, le CSV se fait très rapidement dominer sur le parquet. Pourtant le score est séré et ne se débloquera que dans les dernières minutes (2 buts d’écarts le plus souvent). Deux équipes s’affrontent : d’un coté des visiteuses en bloc, et de l’autre une équipe de Vesoul décomposée.
Le cas Coppola.
La légende Coppola. Lire dans la presse que tout repose sur ses épaules ne doit pas faire d’elle une légende. Les crampes ne sont pas un symbole (elle en a encore souffert hier soir), mais un symptôme. Le problème pour le CSV, est que Coppola, est à la fois sont atout et sa faiblesse. Son atout car elle marque des buts (individuelles, ou prenant ses responsabilités c’est selon), mais elle a aussi provoquée beaucoup de buts de Celles sur Belles. D’autant plus que Vesoul marquait beaucoup de but sans Coppola, mais en équipe. Curieux.
Une fin douloureuse
L’équipe n’écoutait plus le banc. Le bloc du début de match était absent. Vesoul, individualiste, n’a pas profitée des séquences de jeu ou ses adversaires n’étaient que 4 sur le parquet, ni même de l’ascendant psychologique des deux cartons rouges contre Celles. Pourtant les visiteuses n’avaient rien d’exceptionnelle et leur joie en fin de match expliquait leurs soulagements. D’ailleurs le coach de Celles, l’a bien fait comprendre dans son regard.
Silence mais…
Une occasion vraiment manquée pour le CSV Vesoul. Mais, la faute est globale. L’analyse se compare au verre à moitié vide et à moitié plein. Dans les couloirs de Jean Jaurès, les langues n’étaient pas tendres avec les filles et même le coach. Une première.
Le CSV a bien joué hier soir, mais en équipe. Elle pouvait gagner en continuant de jouer en bloc. La stratégie de l’individualisme Coppola a été un échec cuisant. Pire, il aurait été préférable d’utilisé le temps mort dès la 5ème minute de la 2ème période. Et non à 10 min de la fin, une fois que tout était terminée psychologiquement. Une occasion vraiment manquée….
CSV 23 - 25 Celles sur belle
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