Une belle victoire à domicile de Vesoul face à Bouillargues.
Une première mi-temps très rapide pour le CSV, qui mène par deux buts à zéro après quelques minutes de jeu. Le rythme est soutenu et indique déjà la manière de jouer du club de Haute-Saône pour cette rencontre. Toutefois le premier but de Bouillargues inquiète outre mesure. Le jeu des visiteuses est plus physique et dur tandis que les attaques semblent plus construites et puissantes. De cette manière, après 5 min de jeu, le score devient parité à 2- 2. Avant un duel de défense.
Un duel à distance qui durera 5 bonnes minutes et ou le score n’évoluera guère mais une étape importante pour la suite du match. Les deux équipes ne lâchent rien, jusqu’à ce que l’expulsion d’une visiteuse ne permettre, via une très bonne tactique, à Vesoul d’accélérer le jeu et d’enchainer trois buts qui relanceront la machine. Le CSV ne c’est pas laissé enfermer dans le jeu de son adversaire, qui multiplie les gestes intéressants, mais aussi quelques petites fautes. D’ailleurs l’adversaire du jour semblait perdu et les multiples changements de son entraineur le prouvait sur le moment. L’impression au bout de 15/20 min que Bouillargues construit son jeu alors que le CSV se base sur ses individualités n’est qu’une illusion. Les « Lionnes » ont joué en groupe, solide et compacte.
Durant cette première partie de match, les changements dans le camp du CSV ont moins influencés le jeu, même si un trou durant quelques minutes reste troublant et inquiète avant que toute l’équipe ne se relance à l’assaut du score. Cette période sensible dans un match a été parfaitement géré par une rigueur étonnante et les « lionnes » ont moins subit l’adversaire qu’auparavant.
Score après 30 min : CSV 14 – 13 Bouillargues
Comme toujours, le jeu redevient plus dur après la pause. Les fautes se multiplient. L’équipe du CSV subit un moment en voyant l’équipe des visiteuses jouée comme elle (c'est-à-dire de manière rapide) mais cela ne durera pas. La construction du jeu est plus solide d’un coté comme de l’autre, mais les fautes de plus en plus rudes, coupe l’intensité. Anecdote : Tension dans les arbitres de chaise/bureau après 9 min de jeu : Anne Sophie Parisot, placée trop près de l’équipe adverse lors des changements va provoquer la colère de l’autre cotée du bureau d’affichage. En effet, Parisot placée du coté de Bouillargues, perturbait la vision du jeu de celle-ci en surgissant sur le parquet. Une tactique qui n’a pas vraiment marché d’ailleurs. Mais l’agitation sur « le cas Parisot » aura durée près de 5 min alors que les buts s’enchainaient. Mais le CSV butera durant un moment, insistant sur le coté droit de la défense des visiteuses, inutilement. Redonnant espoir aux adversaires du jour qui régulièrement colleront au score avant, via de multiple changement comme en premier partie, avant de s’effondrer sur deux illuminations :
Sous les encouragements de la mascotte de Vesoul, les arrêts solides et décisifs de « Magic » Aline Vouriot, ajouté du jeu rapide et illuminé de Clémence Valdenaire, va permettre à Vesoul de reprendre le match facilement et de creuser l’écart. Ce que l’adversaire avait tenté de faire en première partie de match, Vesoul, via Valdenaire, le réussit. Les passes sont millimétrés, précises et rapides. Faisant tourner la tête des visiteuses et provoquant une dépression faciale à l’entraineur de Bouillargues, qui souvent ne regardait plus le jeu de son équipe dans les dernières minutes…Les Lionnes ont été antilope hier soir.
Score : CSV 29 – 26 Bouillargues
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